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Côté pro: A la rencontre de Nicolas Bazire!

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Fils de Jean-Michel Bazire, il compte déjà 1 Prix d’Amérique à son palmarès puisqu’il a eu le bonheur de triompher avec DAVIDSON DU PONT début 2022 sur la cendrée de Vincennes. Désormais entraineur mais également driver au sein de l’écurie familiale, Nicolas a répondu à nos questions!

Qu’est-ce qui t’as donné envie de faire ce métier?

C’est ma vie depuis tout petit, c’était la logique des choses pour moi.

Ton père est un crack entraîneur et driver avec un palmarès vertigineux. As-tu ressenti une pression particulière au départ ?

Non pas spécialement, je ne me suis jamais embêté par rapport à cela. J’ai toujours essayé d’apprendre et de montrer ce que je savais faire. J’étais conscient de la qualité des chevaux à driver et la chance d’avoir les conseils de mon père.

Comment travaillez-vous ensemble le matin à l’écurie? Est-ce qu’il te donne des conseils en particulier ou tu observes son travail?

J’observe beaucoup et il me donne également des conseils, c’est comme ça que je peux continuer à progresser. En course, la tactique s’apprend avec l’expérience mais nous travaillons bien ensemble.

Tu as eu l’honneur de vaincre très jeune dans le Prix d’Amerique 2022 au sulky de DAVIDSON DU PONT, qu’as-tu ressenti à ce moment-là ? Comment va le cheval?

Sur le coup, on ne se rend pas compte de ce qui vient de se passer! J’étais très content surtout pour mes grands-parents et pour l’histoire familiale liée au cheval. Finalement c’est plusieurs mois après que je me suis vraiment rendu compte de ce grand moment pour moi et ma carrière.

DAVIDSON DU PONT a malheureusement eu une tendinite, raison pour laquelle il est absent cet hiver. Il est de retour à l’entrainement et nous espérons pouvoir faire le prochain meeting avec lui. Les choses vont dans le bon sens mais il faut du temps.

DAVIDSON DU PONT, ici avec Nicolas Bazire, lors du Prix d’Amérique 2022

Est-ce que cette course a changé ta vie ou ta façon de voir les choses?

Non, moi je suis dans l’optique de prendre cela avec philosophie. J’ai prit cette course “comme une autre” et maintenant il y a d’autres chevaux, d’autres courses et d’autres Prix d’Amérique à préparer. Il ne faut pas dormir sur ses lauriers.

Tu as récemment eu des chevaux sous ton entraînement, comment s’organise la transition entre vous?

Oui je m’occupe de certains chevaux personnellement. Mon père me donne parfois 2/3 chevaux et me dit “tiens débrouille toi avec cela” (rires). Ce sont souvent des chevaux qui n’ont plus trop de marge et j’essaie d’en tirer le meilleur.

Est-tu satisfait de ton début de carrière et de ta réussite en tant que driver ?

Côté drive, on a beaucoup de chevaux. Mon père les drive l’hiver et je me mets au sulky lorsqu’il est sous le coup d’une suspension ou quand nous avons plusieurs chevaux dans une même course par exemple. De mon côté, je suis plutôt au sulky l’été. C’est mon père le “boss” et il reste numéro 1 pour driver les chevaux de l’écurie. Si d’autres entraineurs ont besoin de mes services, ils peuvent bien entendu m’appeler.

Si je te demande ton Top5 du Prix d’Amerique?

J’aime bien IDAO DE TILLARD, HORSY DREAM, HOOKER BERRY pour mon podium. Et pour compléter, FLAMME DU GOUTIER et HUSSARD DU LANDRET.

Quels sont les chevaux à suivre sous ton entrainement prochainement?

J’en ai un qui va être qualifié et qui sera revu au printemps, il s’appelle KING DU PONT!

JOHNNY DU PONT me semble être un très bon cheval. Il a été arrêté du fait de soucis de santé mais j’ai bon espoir de le voir s’illustrer rapidement, étant en net retard de gains. Suivez-le!

Un grand merci à Nicolas d’avoir été l’ambassadeur du site sur ce mois de Janvier! Nous lui souhaitons le meilleur pour la suite!

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