Le XXe siècle: de l’âge d’or au déclin..

La France va compter environ 300 hippodromes au début du XXe siècle. L’avant guerre, puis l’entre deux guerres devient alors l’âge d’or des courses françaises.

Après avoir établi les grandes lignes, les courses deviennent de plus en plus populaires et vont évoluer d’un modèle de courses locales informelles à des évènements nationaux organisés. Leur structuration, tant dans la conception des hippodromes et leur fonctionnement mais aussi la façon de monter, le fonctionnement des centres d’entraînement, d’entraîner… etc est importé et copié depuis l’autre côté de la manche.

C’est la FNCH, Fédération Nationale des Courses Hippiques, née en 1929, qui s’occupe de cela et plus particulièrement soutient les hippodromes dans l’organisation des courses. Elle aura pour mission de faire respecter la réglementation, allouer et gérer le budget, et appliquer une politique de coordination. Plus tard elle se chargera de nouveaux éléments de société comme la communication et la promotion des courses, fin XXe siècle.

On assiste en même temps à la création des premières courses internationales; le Prix de Diane pour revenir un peu dans le temps, en 1843, devient l’égal pour femelle du Prix du Jockey Club, puis le Prix Ganay (première course de Groupe 1 en France de l’année) en 1889. Huit ans plus tard, le Prix Vermeille, Groupe 1 pour juments, est créé.

C’est en 1920 qu’est créée la course la plus prestigieuse de France, le Prix de l’Arc de Triomphe Gr.I, sacrée même meilleure course au monde à plusieurs reprises ces dernières années.

Cette période entre fin XIXe siècle et début XXe est l’âge d’or des courses, tout les spécialistes l’affirment, nostalgiques de cette grande époque. Guillaume Macaire lui même considère “qu’à partir de 1920 les courses connaissent un déclin”. En 1930 déjà les ventes de yearling à Deauville vont s’effondrer littéralement suite au krach boursier de 1929.

Les jeux vont aider la relance; créé en 1833, le Paris Mutuel va subir une interdiction en 1874. Le retour des bookmakers remplacera ce modèle. Mais bientôt les bookmakers se montreront douteux, accusé de tricheries, et le 2 mars 1931 né le PMU: Paris Mutuel Urbain.

Il permettra de parier en dehors des hippodromes, au départ uniquement sur les courses parisiennes.

Puis Jean-Luc Lagardère fera naître les courses PREMIUM permettant de jouer sur les courses de provinces également !

La seconde guerre mondiale marque un deuxième coup d’arrêt pour les courses françaises faisant fuir les propriétaires. Contrairement aux anglais les courses seront interrompues pendant les deux guerres. En France le sort des chevaux partants à la guerre se révèlera terrible. Peu reviendront. Il faudra faire revenir les propriétaires, alimenter en chevaux et relancer la filière. Peu à peu les courses reprennent, les jeux sont d’une aide précieuse dans cette relance.

Le repos des guerriers

En 1989, un nouveau jeux est créé, c’est l’avènement du quinté.

Du côté de la filière, c’est en 1995 que France Galop est créé par la fusion de trois organismes préexistants: la Société d’Encouragement pour l’Amélioration des Races de Chevaux en France (SEAR), la Société Sportive d’Encouragement pour la Course et l’Elevage du Cheval Français (SSECF) et la Société d’Encouragement pour l’Elevage du Cheval Français (SECF). La SEAR a été créée en 1833 pour encourager l’élevage de chevaux de course en France, tandis que la SSECF et la SECF ont été créées respectivement en 1863 et 1864 pour organiser des courses de chevaux en France.

Au fil du temps, la relation de l’Homme envers le cheval connaîtra de grands changements et la considération va se transformer d’un besoin à une distraction. Le cheval ne sera plus un élément essentiel à la vie mais une chose que l’on a tendance à ne plus considérer, une simple distraction voire même un dérangement et les courses vont en pâtir. L’avènement de l’automobile remplacera le cheval.

L’utilisation de la voiture hippomobile à Paris

Petite anecdote: Ultimatum, un cheval gagnant du Grand Steeple-Chase de Paris en 1913, parti à la guerre en 14, faisant la monte durant deux années à son retour, remportera le Grand Prix de Pau à l’âge de 12 ans.

Cet exploit fera de lui le vainqueur le plus vieux de l’épreuve encore à ce jour.

A la semaine prochaine pour de nouvelles aventures historiques!

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